mercredi 30 octobre 2013

Il n'est jamais trop tard...



Il n'est jamais trop tard, rien n'est trop difficile, tout est possible si le mental y est. Je connais une femme inspirante qui, à l'âge de 47 ans est retournée sur les bancs d'école pour devenir Notaire. À cette âge, elle avait déjà beaucoup d'expériences de travail et aurait pu continuer dans ce chemin de vie, mais ce n'était pas cette voie qui l'aurait permis de s'épanouir complètement. Elle et son mari ont fait d'énormes concessions pour que son rêve se réalise. Après 5 ans, elle graduait. Elle est maintenant notaire et vie de sa passion.
 
 
Pourquoi je parle de ça ? Quel lien y-a-t-il avec l'entraînement ? Tout est possible, peu importe l'âge, il faut simplement s'investir et y croire. Quand j'ai choisi d'embarquer dans le processus pour les Crossfit Games Opens qui seront en Mars prochain, je me suis dit; Go!... Mais j'ai 25 ans et je n'ai même jamais touché à une barre Olympique... Je suis une ancienne Patineuse Artistique... peut-il y avoir une discipline plus éloignée du Crossfit que le patinage ? Je ne sais pas... Mais ça m'a appris la discipline et la dévotion. Je le voulais vraiment et je le veux toujours autant, il n'est pas trop tard, il n'y a pas d'âge ni de moment pour se reprendre en mains et faire des gestes au quotidien pour ne pas vivre dans le regret de n'avoir pas oser essayer.
 
 
 
Ça vous semblera peut-être un peu ésotérique, mais il faut croire en soi. Le mental est une énorme partie d'un but sportif. Si vous croyez en vous et que mentalement, vous ne vous découragez pas, vous ne lâchez pas, vous pouvez y arriver. Le mental lâche souvent avant le corps, il faut être plus fort mentalement pour être plus fort physiquement. Il faut avoir confiance, être concentré, être motivé et foncer.
 
Il n'est jamais trop tard pour réaliser quelque chose qui ferait de vous une meilleure personne; une personne plus heureuse et épanouie. Lancez-vous, croyez-en vous.
 
Andy

mercredi 23 octobre 2013

Progression handstand Push-up

Un peu de technique aujourd’hui. Je me rends compte que sur ma page officielle Facebook, je parle souvent des Handstand Push-ups. Je crois qu’il pourrait être intéressant de vous montrer l’évolution de cet exercice. Comment partir de la base jusqu’à un strict handstand Push-up.
Premièrement, il faut commencer par le début. Commencez par un push-up normal, même sur les genoux si c’est trop difficile. Pratiquez. Chaque fois que vous faites l’exercice, essayez de faire le maximum sur les pieds avant de les faire sur les genoux. Quand vous êtes à l’aise de faire une dizaine de Push-ups sur les pieds, prenez une boîte (ou un banc) et surélevez vos pieds graduellement.
Lorsque vous arrivez facilement à faire quelques push-ups inclinés, vous pouvez essayer la position de Hand-stand Push-up. Il se peut que vous ne soyez pas capable de vous lever sur vos bras seulement avec votre force brute. Voici donc les étapes pour y arriver.
Déposez votre tête au sol, de sorte que vous soyez dos au mur lors du mouvement complet. Placez vos mains un peu plus large que vos épaules et de façon que vous soyez capable de les voir. Attention, écartez vos doigts de parts égales. Ce sont vos appuis lors du mouvement, cela maximisera l’équilibre et la force de votre corps.
Lorsque votre tête et vos mains sont en position, vous pouvez balancer votre corps vers le mur. Vous serez en « chandelle ». Votre force corporelle ne sera pas nécessairement suffisante pour le faire strict. Faites donc un kipping. Je vois déjà les questions. Qu’est-ce qu’un kipping? Comment on peut faire ça dans cette position ? N’ayez crainte, j’y arrive.
 
Le kipping est un mouvement de propulsion qui part des hanches et des jambes pour aider le corps à faire un mouvement que la force du haut de corps ne permet pas. Souvent utilisé en pull-up.
Donc, en handstand, il suffit de s’assurer que vos fesses touchent le mur et descendre vos genoux à la poitrine. Vous serez en position de « petit bonhomme ». Ensuite vous poussez vos jambes vers le haut en poussant vos bras pour atteindre une extension de bras complet. Et voilà, le tour est joué. Pratiquez, pratiquez et repratiquez. Dans quelques temps, vous pourrez en faire sans le kip.
Si même après tout ça vous êtes pro, pourquoi pas l’essayer avec les barres pour faire un déficit hand-stand push-up ! (voir image ici-bas!)
Je vous laisse la dessus, bonne pratique !
Andy
 
 

 

mercredi 16 octobre 2013

Émotion, motivation, dévotion...


Et oui je suis une fille. Il y a des semaines où la motivation est facile, je suis en feu et tous les jours j'ai hâte au soir pour m'entraîner et il y a aussi d'autres semaines où je me traîne semi de reculons au gym et que je rêve de rester dans mon divan avec une couverte et un film de filles. Il y a aussi des moments où c'est tough mentalement, émotionnellement. Quand les muscles sont endoloris et qu'il me reste 3 Reps ou pire encore que je suis dans la moitié de mon AMRAP et que je sens déjà que je fléchis et que les larmes me montent aux yeux. Il y a des soirs que je suis au gym et que tous les poids semblent plus lourd que je vois la voie s'allonger devant moi et que j'ai envie de baisser les bras.
 
 
C'est dans ces moments-là que je me rappelle mon parcours, que je me remémore les encouragements de mon coach et de mon entourage. C'est dans ces moments-là que je rage et que je pousse encore plus fort, que je passe ma frustration, ma peine, ma fatigue et me concentrant une répétition à la fois et
que je me dit, encore une de plus jusqu'à ce que j'atteigne la dernière rep de la dernière série. C'est aussi surtout dans ces moments-là que je visualise le plus mon but et que oui si ma compétition était aujourd'hui je ne serais pas dans les meilleures mais l'entraînement que je viens d'achever m'amène encore plus près de mon but et me motive à continuer.
 
 
Croyez-moi ou pas, quand j'entre au gym fatiguée ou émotionnellement épuisée, je ressors de là revigorée et je me sens mieux pratiquement à coup sûr. On dit des fois que le gym est comme une thérapie et moi j'y crois. Il y a des hauts et des bas comme dans n'importe quelle sphère de la vie et comme dans n'importe quoi, c'est en travaillant et en me dévouant pour que ça fonctionne que ça devient plus facile, que je m'améliore, que les moments de difficulté de démotivation sont de moins en moins présents pour faire place à la motivation et à l'envie de performer et d'utiliser ce terrain comme étant mon terrain de jeu où il est clairement l'espace dans la journée pour prendre soin de moi et pour faire la paix avec pleins de trucs extérieurs qui peuvent gruger par en dedans.
 
 
Émotion, motivation et dévotion. Trois mots qui décrive bien ma relation avec le sport, avec l'entraînement. C'est ma passion, c'est une partie intégrante de ma vie et malgré mes hauts et mes bas, je ne verrais pas ma vie sans ça. C'est vraiment la meilleure chose que j'ai pu intégrer dans ma vie.
 
 
Je souhaite vraiment à tout le monde de tomber amoureux de leur sport. Allez y, Foncez !
 
Andy

mercredi 9 octobre 2013

Oui mais...

À quel point êtes-vous vraiment motivés ? Ah, je veux perdre du poids, mais je ne veux pas arrêter mon sac de chip chaque soir. Je veux être forte, faire des Over-Head Squat de 200LB, mais je ne veux pas trop muscler. Je veux courir un marathon, mais je n’ai pas envie de devoir m’entrainer longtemps d’avance…
 
Be stronger than your strongest excuse. Il faut être plus fort que cela. Avoir un but, un objectif, ça demande un cheminement, un engagement. Il y aura des hauts et des bas. Des jours qui seront difficiles et d’autres vraiment plus motivant. Nous somme humains. VOUS êtes humains. Le cheminement de la remise en forme doit vraiment être un engagement envers vous-même. Être plus fort que sa plus grosse excuse, veut dire faire des sacrifices, ça veut dire se pousser dans le derrière quand c’est le plus difficile. Souvent même, ce sera le meilleur entrainement, parce que c’est le moment où nous en avons le plus besoin.
Ça veut aussi dire savoir créer un équilibre. Intégrer l’activité physique dans votre quotidien, graduellement et remplacer les mauvaises habitudes par de bonnes habitudes de vie.
Ce ne sont jamais les excuses qui amènent les athlètes aux Jeux Olympiques. Ce ne sont jamais les excuses qui permettent un entrepreneur d’avoir du succès avec son entreprise. Ce ne sont sûrement pas les excuses qui permettent à un étudiant en médecine aller chercher son diplôme et pouvoir pratiquer son métier. Soyez plus fort que vos excuses, les oui mais, ne font que ralentir et décourager.
Je finirais même en disant, croyez en vous suffisamment pour détruire vos excuses. Croyez en vous plus que n’importe qui peut croire en vous.
Vous avez du potentiel, vous pouvez réussir. Enlevez le "oui mais" et vous verrez J 
Andy

mercredi 2 octobre 2013

L'environnement

 
Bon, ça y est, vous y croyez, vous voulez vous remettre en forme. Il ne faut que trouver le gym où se produira cette dite magie qu'est l'entraînement. Je vous le dit, l'environnement, ça compte pour beaucoup sur la motivation. Est-ce que vous êtes expérimenté ? Avez-vous besoin d'un suivi ? Êtes-vous du type sociable ou plus individualiste ? Ça semble peut-être intense, mais c'est vraiment ce genre de questions que vous devriez vous poser. On ne peut juste pas choisir un gym au hasard, il faut un trouver un selon nos besoins.
 

Moi, par exemple, comme je l'ai mentionné dans mon tout premier article, je me suis inscrite 3 ans, dans 3 gyms différents, en me disant que cette fois-ci serait la bonne. Que je serais suffisamment motivée pour y aller au moins 3 fois par semaine. Bin oui, c'est sur le chemin pour aller au travail ! Bin oui, c'est à distance de marche de mon appartement ! Bin oui, je dois absolument passer par là pour me rendre chez mon copain ! Bin non, j'ai lancé, chaque fois, mon argent par les fenêtres. Je payais le prix pour les suivis, pour l'accès à des cours de groupe et l'accès au gym, chaque fois. Mais, ce genre d'environnement, ne me convenait pas du tout.

Le genre d'endroit où tu te sens jugé, le genre d'endroit où tu sais que peu importe que tu viennes ou pas, ça ne semble pas vraiment faire de différence pour eux, le genre d'endroit où tu te sens tout simplement un numéro de plus sur leur revenu.

Le 4e essai, je savais que je ne devais plus me tromper. J'étais motivée, je voulais vraiment et j'ai découvert l'environnement adéquat pour moi. Ce gym avec un sentiment familial, ce gym où tu as l'impression que tout le monde se connait et tu ressens que tout le monde veut s'aider et faire parti de la famille. Le genre de gym que tu peux rester 30-45 minutes après ton entrainement parce que tu pars à jaser avec le staff. Je me sentais chez moi. Je SUIS chez moi à la Zone Sportive. Je ne changerais pas d'environnement pour rien au monde. Le staff est gentil, les clients sont gentils, tu ne te sens pas tout droit sorti d'une émission de Jersey Shore ou du Fuzzy Laval (sans offense). C'est agréable, c'est simple et c'est motivant.


Je sais que j'ai l'air de faire une méga grosse pub pour mon gym, mais moi, quand j'ai confiance en quelque chose ou en quelqu'un, je le réfère et je l'encourage. Il y a une diversité dans le type de clients passant par des mamans, des enfants, des équipes sportives, des athlètes de plus haut niveau etc. Il y a des cours de groupe comme le Maxfit, le Kick-Boxing et même le Jiu-Jitsu. Tu peux avoir un suivi Bio-Signature, un plan alimentaire, un entrainement personnalisé, des sessions privées et l'accès au gym.
 
Voilà c'est dit, quand tu tombes en amour avec un gym, tu sais que tu es à la bonne place et que tu y es pour y rester. C'est une communauté et si tu te remets en forme, tu y seras relativement souvent, aussi bien de rendre le tout agréable :)
 
J'ai trouvé ma place, et vous ? 
 
Andy